TRISRUNE, A L’AUTOMNE LE FRUIT SE DONNE

Rune, mot qui signifie ce qui est couvert sans bruits. Runes, les runes. Idéogrammes qui figurent l’infigurable. Certains, imbus de leurs personnes, les datent, les assimilent, les qualifient, Les alphabétisent, se les approprient !

Soyez sans crainte pour elles !!!

L'ensemble des runes est apparu lorsque l'être cosmogonique (la triscèle intérieure d’YGDRASYL et les 9 êtres-mondes qu'elle supporte ) s'est constitué en mouvement.

A l'instant même ou le premier mouvement dextrogyre est accompli toutes les runes existent. Ils restent aux entités à les découvrir.
Les runes sont l'emblème pictogrammique du principe de rotation engendré par la loi.
Elles sont la forme originelle donnée à tout ce qui existe en l'être par l'être pour l'être.
Elles sont l'articulation des cycles en cours.

Lors de l'accomplissement primordial de toutes choses,
elles apparaissent à la façon d'un éclair, Ainsi :

 

La tradition étant « coupée », ce sont les résidus des sociétés antiques qui ont permis d’identifier de nombreuses différentes séries d’idéogrammes en forme de bâtons, runes, oghams et autres symboles (futharks Germaniques, Scandinaves, futhorks anglo-saxons). Associé à cela, certains quêteurs ont apporté leurs propres visions runéiformes à travers des expériences d’illuminations, d’extases mystiques ou d’épreuves douloureuses accomplies. Ils tirent de leurs inspirations des runes particulières qui correspondent à leurs vécus spirituels.

Nous ne sommes pas psychorigides et reconnaissons les « systèmes » runiques, qu’ils proviennent directement de l’archéologie ou d’autres sources moins cartésiennes.

L’outil dépend de celui qui le touche. Un bon bien bel outil dans de mauvaises mains donne de piètres résultats. Inversement, un mauvais outil dans de biens bonnes belles mains peut faire des miracles.

Nous avons à travers cette épreuve d’intégration tenter de faire naître les runes d’une figure commune.
En associant à une recherche académique, la quête intuitive de la forme.
La figure la plus épurée, la plus simple, la plus évidente est la meilleur.


triscèle “reductio ad minimum”

Nous retrouvons, étrangement, avec le nez et la bouche de cette divinité créatrice à tête de poisson (eau primordiale) du centre de l’Europe « notre » première triscèle symbolique.


L’ensemble de notre labeur est axé sur l’archétype symbolique réduit à sa plus simple expression, la triscèle initiale. Elle-même engendre les formes plus complexes. La figure mère des runes d’écoule simplement de cette triscèle originale et de ses reflets, les triscèles chirales, qui sont ses doubles, triples, quadruples… ici symboliquement figuré par la triscèle mère porteuse des sources (bleue) et la triscèle mère porteuse des éléments (rouge) et dont l’axe est commun. Elle est constituée de douze bâtons sacrés (12 dieu(e)s).

Par cette figure matricielle nous pouvons déjà tracer l’entièreté des 24 runes « traditionnelles ». C’est pour cette raison que nous la nommons RUNES MERE.

Notre âme d’enfant souhaite encore jouer avec cette figure.

Le désire de dénicher d’autres structures
« mères » (matricielles) est vivant, essayons donc de continuer ce jeu des formes.

Nous superposons à la triscèle « RUNE
MERE » (rouge et bleue), l’unoscèle, la biscèle (les deux en jaune) et la quadriscèle (verte).

La propriété exceptionnelle de la quadriscèle
est quelle engendre la croix à angles droits, fondamentale dans les projections géométriques « élaboratrices ». Cette association des roues sur un même axe nous offre une structure complexe qui nous engagent à déceler aussi les 24 idéogrammes runiques. En être sensé, intelligent et sage, nous relevons les droites traçant le cœur symbolique de cette figure. Ainsi l’unoscèle, la biscèle, la triscèle et la quadriscèle sont présentent harmonieusement entres-elles. Bien sûr, c’est un chemin
« géométrique » parmi d’autres possibles.

La structure ci-après présentée en 12 bâtons de couleurs différentes, forme l’ensemble des runes. L’idée d’une origine symbolique d’où sortent 24 archétypes runiques est très proche des concepts cosmogoniques universels et en particulier ceux du Nord. Le nombre de runes considéré, vingt-quatre, est directement rattaché à la théogonie nordique, le rapport entre les dieux et les hommes, les êtres.

La séparation en trois séries distinctes (aett) de huit runes correspond à la trialité réalisée, manifestée. L’être (3) à la capacité par ces idéogrammes gravés, d’intégrer la trinité divine (3) et d’accomplire la compréhension de ce qu’il est, totalement (8). L’origine symbolique, la figure mère est ici considérée comme rune blanche dont la valeur numérique est non pas 1, mais 3 car l’unité se manifeste par une tri-unité !
Ainsi, la rune blanche, 3 + 24 runes donnent la voie rénovée = 9

L’ordre du Futhark (nom que donne les 6 premières runes à l’ensemble) présenté ici, est le plus utilisé. Les références archéologiques sont suffisamment nombreuses pour l’authentifier. Mais cela n’en fait pas un dogme, d’autres projections, si elles sont fécondes, sont évidemment possibles. Nous vous proposons d’individualiser d’une façon infime, les runes selon « votre sapience », tout en respectant la « clef intérieure » de l’ordre. Le futhark ci-après est individualisé selon une quête qui correspond au « graveur de runes » TT’H.

 

D’autres quêteurs ou « sociétés » initiatiques ont proposés des « matrices » runiques.

Comme Arzh Bro Naoned qui évoque une grille de six carrés basée sur le nombre d’or 1/1.618.

Ou cette autre grille fournie par un certain nombre de sociétés néopaïennes :

A vous de disposer vos lignes de forces. Les runes ne sont pas extérieures à votre être. Elles sont votre être, vous êtes runes vivantes. Elles transparaissent selon ce que vous êtes et le monde est de runes différentes.

Les runes, pont de traverse fait de droites et d'arcs pour être au ciel comme sur la terre comme au ciel.