DE LA HIERARCHIE INDIVIDUEE, CREATRICE, CREATION-CREATURES, CREEE (suite)

Une autre analogie symbolique est celle entre la rune mère et l’arbre sephirotique de la kabbale hébraïque (dans les traditions ésotériques juives). Ressemblance qui est à notre avis fondamentale à saisir pour une compréhension équilibrée de cette forme archétypale.
Selon la Kabbale, l'Arbre des Sephiroth représente la structure de l'homme et de l'univers. Il symbolise à la fois les forces à l’œuvre dans le manifesté - les voiles placés entre l'homme et la connaissance pure, et les interactions entre ces forces. C’est exactement la signification de la rune mère.
Les sephiroth, littéralement "émanations", "numérations" ou encore "nombres", sont étapes, épreuves, champs de conscience, forces en action dans la réalité que nous percevons. L'Arbre en comporte 10, schématisées par des cercles. La figure ci-contre montre la disposition usuelle des sephiroth.

L’équivalence symbolique est flagrante avec la rune mère. Nous pouvons observer que la seule différence importante réside dans la relation des mondes/états (sphères) entres-eux. Les droites (chemins) qui relient les sphères. Les chemins qui relient les Sephiroth représentent leurs interactions. Ils peuvent être perçus comme des combinaisons de forces, des zones de transition, des canaux. La différence de réseau entre la rune mère et l’arbre des sephiroth est due principalement à l’intégration culturelle/cultuelle particulière des sages d’orient et de borée (d’hibernie). Une étude parallèle (entrelacée !) Des deux sagesses est activement conseillée.

Nous retrouvons ce polyèdre régulier (carré) dans la tetraktys du célèbre pythagore. La Tetraktys forme un triangle de dix points disposés en pyramide de quatre étages. Elle représente la valeur ésotérique du 4 (tétras), 10, qui permet à partir des nombres 1, 2, 3, 4 de calculer l’entièreté des nombres à suivre.

La Tetraktys est un symbole fondamental dans l’enseignement de Pythagore.

Un ouvrage anonyme de 1900, esquisse hermétique du TOUT UNIVERSEL, réédité chez Arché dans la collection Sebastiani, 1975, préfacé par Papus et toujours disponible, nous donnent une vision des univers, des mondes, des créatures, en fait des hiérarchies vivantes particulièrement exceptionnelles. Nous reproduisons simplement ici la planche principale. Nous remarquons la présence de la triscèle doublée au centre de chaque « monde ». Pour l’être de bien bonne belle foi, tout est présent, à portée de verbe, de mains, de cœur.

Cette présence symbolique est constante dans l’ésotérisme des cultures « humaines ».

 

L’eau est la base de la biomasse. Sans eau, pas de vie. La molécule d’eau est formée d’un atome d’oxygène relié à deux atomes d’hydrogène, c'est la célèbre H2O à la figure d’une triscèle.

Par la relation vibratoire entre l’atome d’oxygène et les deux atomes d’hydrogène qui constituent la molécule, l’eau peut former une myriade de structures moléculaires. L’hydrogène a la capacité spontanée d’échanger son seul électron avec l’extérieure. L’eau est donc un extraordinaire lieu d’échange d’informations. La mémoire de l’eau est une réalité que la science tente vainement de réfuter. Mais les indiscutables

effets thérapeutiques de l’homéopathie sont aujourd’hui confirmés par l’observation informatisée des cristaux d’eau et les travaux de chercheurs comme le Dr Masaru Emoto (photos ci-dessous). L’eau à la capacité de conserver la mémoire d’une molécule x, même si celle-ci quitte l’eau dans lequel elle baigne. L’eau en conserve les vertus par « ondes de formes, champs morphogéniques » qui transparaissent lors de sa cristallisation. Les vertus triscèllines de l’eau sont une panacée.

Voici la structure atomique d’un cristal de silicium grossie 25 millions de fois. La forme hexagonale y-est absolue.


cristal de silicium muscle strié

C’est aussi ainsi que nos muscles striés ou squelettiques qui engendrent le mouvement sont constitués. Les fibres musculaires (myofibrilles) sont parfaitement ordonnées selon la forme hexagonale. Grossi 800'000 fois, les grands cercles sont des filaments de protéine de myosine, les petits sont des filaments de protéine d’actine. Le mouvement est donc dépendant de cette forme hexagonale.

La structure du graphite (carbone) est constituée d'un empilement de plans, chacun étant constitué d'un pavage régulier d'hexagones en nid d'abeilles. L’apothéose du carbone, le diamant, est de triscèle dans sa structure intime. La matière, le monde, l’univers dans sa généralité existe selon cette figure emblématique et sa démultiplication absolue motive la diversité ordrée des formes du vivant. Et vous verrez que les exemples révélant cette forme archétypale sont absolument partout. Actuellement des chercheurs tentent de trouver une loi simple qui permettrait de calculer l’univers, de trouver sa mécanique conceptrice. Ainsi Stephen Wolfram propose qu’un algorithme numérique simple, voisin d'un automate cellulaire, est la base de la construction de notre univers. Il donne les complexités que nous connaissons simplement parce qu'il est exécuté suffisamment longtemps.

  
structure du diamant ou
cristal de carbone

Il suffit de le découvrir et de le faire tourner pour retrouver sinon l'équivalent de notre monde, du moins un univers aussi complexe que celui-ci. Pour les physiciens qui pensent ainsi, l'univers n'est pas continu, mais composé d'unités discrètes simples reliées par des schémas ou patterns d'information eux-mêmes simples. Cet algorithme est sous vos yeux il se structure en une triscèle.

" Se connaître et connaître le monde est tout un, étant donné que les lois et les rapports de puissance sont identiques et passent de l'un dans l'autre, si bien que l'être individué en redécouvrant l'emblème, refait en réalité l'histoire du monde et vice-versa. " (citation modifiée de Emilio they)